Assemblée Nationale : Des Députés Donnent leur Avis sur la Suppression du HCCT et du CESE
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août 30, 2024
Le processus d’examen du projet concernant la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a été ouvert ce jeudi 29 août, à l’Assemblée nationale. La conférence des présidents devraient fixer les dates d’ici les quinze prochains jour pour les débats en commission technique et en plénière.
En attendant la poursuite du processus, certains députés se sont exprimés, à l’image de Babacar Abba Mbaye, qui se dit inquiét en ce qui concerne la dissolution du HCCT et du CESE. « Ce qui se passe aujourd’hui, montre que le Sénégal n’est pas encore une grande démocratie. Tu nous envoies un texte en nous demandant de nettoyer, d’enlever des institutions mais on ne sait pas si ce que tu proposes est meilleur que ce qu’on avait. On ne peut pas à chaque régime avoir ses institutions. Ça nous enferme encore dans la politique politicienne. On ne cherche pas des institutions du projet, on cherche des institutions pour le Sénégal » a-t-il exprimé.
Ce qui n’est pas le cas de Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli qui valide la suppression des deux institutions. « Le jour du vote, tout le monde doit savoir si c’est Benno Bokk Yakaar qui veut bloquer les choses pour qu’on ne puisse pas supprimer les institutions. Ça, c’est trahir le peuple sénégalais. On doit supprimer les institutions et injecter cet argent dans les priorités de la population. Ensuite, on procédera à la dissolution de l’Assemblée nationale pour aller à des élections anticipées pour que le régime actuel puisse gouverner sans problème », a-t-il avancé, il ajoute que le Président de la République devrait saisir en procédure d’urgence l’Assemblée nationale.
Même avis pour le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Amadou Ba qui considère cette suppression du HCCT et du CESE comme une promesse du Président de la République . « C’est le programme qu’il a présenté aux Sénégalais. Donc, il ne devrait y avoir rien d’exceptionnel à ce qu’aujourd’hui le Président de la République demande la suppression de ces institutions parce que c’était dans le programme », a-t-il déclaré. ajoutant que : « Il n’y a pas d’autre volonté. On n’a pas vu dans le projet de révision constitutionnelle une volonté de création d’une nouvelle institution qui les remplace. A ce moment, il n’y en a pas. Je ne sais pas d’où viennent ces spéculations ? ».
Comme l’objectif a été déclaré à savoir, rationaliser les dépenses publiques, les jours à venir éclaireront sur la décision des députés sur la suppression du HCCT et du CESE.