Justice : Abdoulaye Sylla, Accusé d’Avoir fait Sortir du Sénégal, 2700 kg d’OR
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septembre 25, 2024
Le directeur général de la société ECOTRA SA, Abdoulaye Sylla a déposé une plainte ce lundi 23 septembre auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Dakar contre des personnes non dénommées, pour « faux et usage de faux dans des documents administratifs ».
En effet, cette plainte est une suite à sa convocation par la Brigade des Affaires Générales (BAG) de la Division des Investigations Criminelles (DIC) ce vendredi 20 septembre 2024.
M. Sylla a appris qu'il était accusé d’avoir fait sortir du Sénégal environ 2.700 kilogrammes d’or en février 2021, via un jet privé à destination de Dubaï, avec une escale à Paris-Orly. D’après Ndarinfo.com, cette opération aurait été réalisée sur la base d’un ordre de mission signé par l’ancien Président Macky Sall et d’un manifeste au nom d’ECOTRA.
Cependant, Abdoulaye Sylla affirme n’avoir jamais vu ces documents « Même si je n'ai pu obtenir des enquêteurs une copie du dossier, je puis affirmer que ces documents sont des faux manifestes », a-t-il déclaré. Il a également affirmé qu’il était hors du Sénégal de décembre 2020 à juin 2022, en raison des « difficultés et obstacles rencontrés dans l'exécution de ses activités industrielles ».
Lors de son interrogatoire, la présentation de ses passeports, les vérifications effectuées ont, selon lui, « démontré le caractère fallacieux des accusations portées contre lui».
Ainsi, il regrette cette affaire qui a eu un impact négatif sur sa réputation, en particulier à travers le « tapage médiatique » provoqué par cette audition, ainsi que les « comptes rendus parfois biaisés d'une certaine presse », qui selon lui, ont « terni son image et son honorabilité», rapporte la même source.
Abdoulaye Sylla demande dans sa plainte que « justice soit rendue avec la plus grande rigueur » et que « toutes les personnes responsables de la confection ou de l’utilisation de ces documents soient poursuivies, conformément aux articles 132 et suivants du Code pénal ».