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FERMETURE DES BASES FRANÇAISES AU SENEGAL : Le personnel civil s’apitoie sur son sort

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Ils sont plus de 500 travailleurs à attirer l’attention du
gouvernement sur le sort qui leur sera réservé suite à la perte de leurs
emplois causée par la fermeture des bases françaises au Sénégal.



Après
la fermeture des bases militaires françaises, que vont devenir les employés
civils ? Des Sénégalais bon teint qui vont perdre ainsi leurs emplois et
risquent de grossir les statistiques du chômage au Sénégal !

C’est
conscient de ce qui les guette que le collectif des 500 travailleurs des bases
françaises a choix, dès à présent, de donner de la voix pour attirer
l’attention des autorités du pays sur leur sort. En effet, lors d’une assemblée
générale tenue le mercredi dernier, 15 janvier 2025, dans la Maison des
travailleurs Keur Madia, en présence de Mody Guiro, un des monuments du
syndicalisme sénégalais en tant qu’ancien patron de la centrale CNTS, le
Syndicat National des Personnels Civils des Armées, des Entreprises de Sécurité
des Négoce de Services et Assimilés (SYNPAS) alerte sur l’avenir du personnel
civil travaillant dans les emprises militaires françaises.

Ils
ont fait cette sortie publique pour s’adresser aux gouvernants et au peuple
sénégalais afin que leur cas soit pris en compte dans les négociations de
finalisation de l’acte de retrait des troupes françaises. C’est pourquoi, ils
ont demandé d’être impliqués dans lesdites négociations pour ne pas être
laissés en rade. Oui, il ne faut pas qu’ils se retrouvent tout simplement
licenciés pour cas de force majeure cas de suppression d’emplois – parmi tant
de motifs à évoquer – pour les abandonner à eux-mêmes.

Il
y a fort à parier que, si rien n’est fait pour défendre les intérêts de ces
chefs de famille pendant qu’il est encore temps, ils se retrouveront dans la
rue avec de maigres indemnités. Pas plus ! Il faut des dispositions pour
les accompagner. Un vrai plan d’accompagnement monté avec la participation des
travailleurs civils pour veilleur sur leurs intérêts.

De
toute façon, ce n’est pas la France qui se précipitera de penser au social en
faveur de ces travailleurs. Bien au contraire, la France aura beau jeu de les
laisser comme une patate chaude entre les mains des gouvernants du Sénégal pour
lui faire payer la décision amère pour la France de retirer ses troupes
cantonnées au Sénégal.  

Il
appartient donc aux autorités sénégalaises de trouver la parade pour que leur
décision de dire oust aux troupes étrangères sur notre sol, d’ailleurs très
juste et très appréciable, ne se traduise, en contrepartie, par une hécatombe
sociale. A bon entendeur… 

M. D.

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