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L’ancienne ministre sous Macky Sall, Thérèse Faye, hérite d’un nouveau poste au PAP

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La députée sénégalaise Thérèse Faye a été élue ce lundi présidente de la Commission des affaires monétaires et financières du Parlement panafricain (PAP). Cette élection s’est tenue dans le cadre de la cinquième session ordinaire de la sixième législature du PAP, qui se déroule du 21 juillet au 1er août 2025 à Midrand, en Afrique du Sud.

Selon les informations rapportées par L’As, cette désignation marque une reconnaissance du parcours politique de Thérèse Faye Diouf, actuelle maire de Diarrère, dans la région de Fatick. Figure bien connue de la scène politique nationale, elle a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des Tout-Petits (ANPECTP), où elle a été la principale artisane de la politique nationale de développement intégré de la petite enfance (PNDIPE).

Toujours d’après L’AsThérèse Faye a également été ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, avant d’assumer brièvement les fonctions de ministre de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire. Son élection à la tête de cette importante commission traduit la confiance placée en elle par ses pairs africains au sein du PAP.

Le Parlement panafricain a pour mission de promouvoir la participation directe des peuples africains au processus de développement économique et à l’intégration du continent. Il constitue une plateforme essentielle pour permettre aux citoyens africains de faire entendre leur voix dans les débats et les décisions concernant les grands défis auxquels l’Afrique est confrontée.

Toujours selon L’As, la Commission des affaires monétaires et financières qu’elle dirigera désormais est chargée de l’examen des politiques économiques, budgétaires et financières de l’Union africaine. Elle joue un rôle crucial dans le suivi de la gouvernance financière du continent et dans la formulation de recommandations stratégiques en matière de croissance, de stabilité monétaire et de développement durable.

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EDK rachète Carrefour : Une acquisition historique au service de la souveraineté économique

Par Abdoulaye Dieng – Entrepreneur, membre du secteurprivé national Alors que certains sujets futiles saturent l’espace médiatique,un fait majeur s’est déroulé dans le silence général : pour lapremière fois dans l’histoire du Sénégal, un entrepreneur localrachète une enseigne de grande distribution détenue par ungroupe français. Au-delà du geste, il s’agit d’un tournantstratégique dans la marche vers notre souverainetééconomique. Un événement d’une portée capitale s’est produit dans uneindifférence presque totale. Alors qu’une page historiques’écrivait pour la souveraineté économique du Sénégal, unepartie de notre presse détournait le regard, absorbée par descontenus secondaires, loin des enjeux essentiels de notredevenir collectif. Pourtant, le pays vient de franchir un seuilsymbolique majeur : Demba Ka, entrepreneur sénégalais à latête du Groupe EDK, a officiellement racheté lesenseignes Carrefour Sénégal et Supeco, jusqu’ici détenues parun groupe français. Ce n’est pas une simple transactioncommerciale. C’est une affirmation de notre souveraineté. Unevictoire stratégique, discrète, mais décisive. Cet acte résonne avec une intensité particulière à l’heure où leSénégal s’engage résolument dans la mise en œuvre dela Vision 2050, portée par le nouveau gouvernement. Cettevision ne sera pas réalisée par des slogans, mais par des actesconcrets de souveraineté économique, de relocalisation desleviers stratégiques, et de montée en puissance de championsnationaux. Ce que vient d’accomplir Demba Ka estprécisément cela : un acte fort de concrétisation de cettevision, qui montre qu’un secteur privé sénégalais ambitieux,enraciné et bien structuré peut reprendre la main sur sonpropre marché. Le rachat de ces enseignes n’est pas un coup d’éclatopportuniste. C’est l’acte mûri d’un entrepreneur discret maisvisionnaire, qui apporte une réponse lucide à une exigencestratégique du moment : rééquilibrer les rapportséconomiques, non par la confrontation, mais par laperformance, l’endurance et l’intelligence. Il ne s’agit passimplement de changer un logo ou un bail commercial : ils’agit de démontrer que nous sommes capables de bâtir, destructurer, de gérer et de rayonner, au même niveau – voiremieux – que les anciens opérateurs étrangers. Ce geste est unsignal fort : le Sénégal peut désormais produire, distribuer etdiriger. Ce geste fort n’est pas sans rappeler celui d’un autre grandcapitaine d’industrie sénégalais : feu Ahmet Amar, PDGde NMA Sanders. Le 1er mai 2015, il avait officiellementracheté les Moulins Sentenac (Santé-Bac), fleuron industrielstratégique jusque-là sous contrôle étranger. Ce fut l’un despremiers actes concrets de souveraineté économique dans lesecteur agroalimentaire. Un geste pionnier qui avait montré lavoie à toute une génération d’entrepreneurs désireux dereprendre le contrôle de notre appareil productif. Et le destin, parfois, insiste sur les symboles. Le rachat deCarrefour et Supeco par Demba Ka coïncide jour pour jouravec le sixième anniversaire de la disparition d’AhmetAmar. Il n’y a là ni hasard ni calcul, mais une sorte decontinuité silencieuse dans l’effort, une transmission invisibledu flambeau. En reprenant aujourd’hui ces enseignes, DembaKa ne fait pas qu’écrire sa propre page : il rend aussi unhommage fort à ce géant discret, visionnaire et patriote, dontla disparition avait laissé un vide dans notre tissu industriel.C’est une manière de dire que les graines semées par lespionniers portent enfin leurs fruits. Il nous appartient aujourd’hui, collectivement, de reconnaîtrela portée de cet événement. Le gouvernement, les institutionsfinancières nationales, les chambres consulaires, les médias,les consommateurs, chacun à son niveau, doit s’engager àsoutenir, accompagner et protéger ce projet, qui dépasse lapersonne de Demba Ka pour incarner un espoir collectif. C’estun défi immense pour notre propre dynamisme économique. Ilfaut maintenant prouver que nous pouvons faire mieux : entermes de qualité, de logistique, de formation, de gestion, deproximité avec les producteurs, de rapport au client etd’impact social. Car cette conquête de la grande distribution ouvre desperspectives immenses. Elle peut enfin permettre à nosmaraîchers, pêcheurs, éleveurs, artisans, petites unités detransformation agroalimentaire de trouver des débouchéslocaux stables, accessibles, et rémunérateurs. Elle crée unechaîne de valeur vertueuse, de la production à lacommercialisation, où le contenu local devient le cœur battantde notre souveraineté. Ce n’est pas seulement un marché quichange de mains : c’est tout un écosystème productif nationalqui peut renaître, à condition d’y croire, de l’organiser et del’accompagner. Dans cette dynamique, l’État doit jouer pleinement son rôle. Ilne peut plus se contenter d’être simple arbitre. Il lui revient decréer les conditions de l’émergence de véritables championsnationaux. Cela passe par des choix clairs : des politiquesindustrielles ciblées, une bonne politique de l’emploi, uneformation adaptée aux besoins stratégiques, une fiscalité juste,un accès prioritaire aux marchés publics, un appui renforcé àl’export, une diplomatie économique proactive. Le patriotismeéconomique ne se décrète pas, il se construit à travers desstratégies cohérentes, une administration réformée, unaccompagnement bancaire efficace, et une préférence assuméepour les entreprises nationales compétentes. Créer deschampions, ce n’est pas favoriser les copains, c’est identifierles acteurs solides, engagés, et leur donner les outils pour sehisser à la hauteur des grands groupes mondiaux. Mais réussir dans ce pays ne se limite pas à lever des fonds ouacquérir des actifs. Cela suppose aussi de combattre desinerties culturelles, de déconstruire des habitudes nocives, dechanger notre rapport au travail, au service, à l’effort. Lepatriotisme économique ne peut se réduire à des mots. Ilcommence par nos comportements quotidiens, par notremanière de consommer, de valoriser nos propres produits, defaire confiance à nos propres entrepreneurs. Il commence parune révolution silencieuse des mentalités. Ce que Demba Ka vient de réaliser n’est pas unaboutissement. C’est un point de départ. Une voie s’ouvrepour d’autres secteurs : l’agriculture, l’assurance, la culture,les transports, l’énergie, la construction, les nouvellestechnologies. Une voie que le gouvernement doit reconnaître,encourager, et élever au rang d’exemple national. Car à traverscet acte, c’est un autre modèle de réussite qui s’impose : celuid’un entrepreneur citoyen, patriote, au service de lasouveraineté collective....