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Tensions autour d’Africa7 : Oumou Wane dénonce une usurpation et saisit la Justice

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Dans une lettre adressée au Ministère de la Communication, au CNRA, à la TDS SA et à l’ADEPME, la présidente de Citizen Media Group, Oumou Wane, a exprimé son inquiétude quant à la gestion et à la représentation de la chaîne Africa7.

Accompagnée de son associé Moussa Faye, Oumou Wane déclare n’avoir jamais été informée ni avoir sollicité un quelconque financement de l’ADEPME, pourtant attribué à Africa7 selon plusieurs sources médiatiques. « Nous avons été stupéfaits d’apprendre par voie de presse que la chaîne Africa7 aurait bénéficié d’un financement de l’ADEPME », peut-on lire dans la correspondance. Elle insiste : « Nous n’avons jamais été informés de cet appui, que nous n’avons ni sollicité ni validé. »

Dans cette même lettre, Oumou Wane accuse un réseau de complicités institutionnelles d’avoir permis à une entité parallèle de se faire passer pour la chaîne Africa7. Selon elle, ce dispositif aurait permis à un ancien associé, Alioune Ndiaye, récemment sorti de prison, de diffuser illégalement des contenus sous le nom de la chaîne, notamment via YouTube, avec un relais sur la TNT nationale.

Wane affirme que la TDS SA a suspendu la diffusion d’Africa7 sur ordre du CNRA, une décision qui aurait favorisé cette structure parallèle. Elle dénonce également une déclaration de non-conformité émise par le Ministère de la Communication, ainsi que des financements qu’elle considère comme détournés via un groupe dénommé Xenox.

« Monsieur Alioune Ndiaye a vendu toutes ses parts et ne fait plus partie de notre société. Toute prétention à un quelconque lien avec Africa7 est infondée, illégitime et entretenue artificiellement par des complicités manifestes », précise-t-elle.

Face à cette situation, Oumou Wane annonce avoir porté l’affaire devant la justice pour que cessent, selon ses termes, les actions nuisibles à l’encontre de Citizen Media Group.

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Mais réussir dans ce pays ne se limite pas à lever des fonds ouacquérir des actifs. Cela suppose aussi de combattre desinerties culturelles, de déconstruire des habitudes nocives, dechanger notre rapport au travail, au service, à l’effort. Lepatriotisme économique ne peut se réduire à des mots. Ilcommence par nos comportements quotidiens, par notremanière de consommer, de valoriser nos propres produits, defaire confiance à nos propres entrepreneurs. Il commence parune révolution silencieuse des mentalités. 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