Les crises, catastrophes ou urgences sanitaires peuvent provoquer l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique. C’est pourquoi le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Serigne Mbaye, plaide pour une intégration du soutien psychosocial dans les réponses aux urgences.
Le Sénégal a célébré la 33ᵉ Journée mondiale de la santé mentale ce vendredi 10 octobre 2025 à Dakar, sous la présidence de M. Serigne Mbaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
Pour cette édition, la journée a été célébrée sous le thème : « Accès aux services de santé mentale en situation de catastrophes et d’urgences ». À cette occasion, M. Mbaye a souligné que la santé mentale est essentielle au bien-être et au développement.
« Il a noté que les crises, catastrophes ou urgences sanitaires peuvent provoquer anxiété, dépression ou stress post-traumatique, plaidant pour une intégration du soutien psychosocial dans les réponses aux urgences », lit-on dans une note de la tutelle publiée lundi.
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La même source renseigne que le ministère a mis en avant les Equipes mobiles d’intervention et de soutien psychosocial (EMIS), créées en 2016, qui apportent une aide psychologique rapide aux victimes et à leurs familles.
Cependant, des défis subsistent, notamment le manque de psychiatres, la prise en charge des personnes en situation d’errance et le renforcement de la formation des soignants.
M. Serigne Mbaye a appelé les familles à jouer un rôle clé, soulignant que leur soutien est crucial pour prévenir les troubles mentaux. Il a également salué l’engagement des acteurs du secteur.
Cette célébration a permis au Sénégal de réaffirmer son engagement à promouvoir la santé mentale et à garantir un accès équitable à des soins de qualité, même en temps de crise.
Source : Le Soleil
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