La Mission d’observation électorale de la Cédéao, dirigée par l’ambassadeur Issufu Baba Braimah Kamara, a constaté le bon déroulement du scrutin à Bissau, lors de l’ouverture et de la fermeture des bureaux de vote. La mission a déployé une délégation de haut niveau dans les principaux sites afin d’évaluer le respect des procédures, l’efficacité opérationnelle, la présence des représentants des partis et la participation anticipée des électeurs. Les premières observations témoignent de la confiance dans le bon déroulement du scrutin et réaffirment l’engagement constant de la Cédéao à renforcer la gouvernance démocratique et l’intégrité électorale en Guinée-Bissau.
D’après les données officielles, 966 152 électeurs inscrits étaient habilités à participer à l’élection. Le scrutin présidentiel comptait 12 candidats, répartis dans 29 circonscriptions et 11 régions du pays. Parmi eux, Umaro Sissoco Embaló le chef de l’État sortant, un ancien président et un ancien Premier ministre. Mais ce qui retient l’attention : pour la première fois en Guinée Bissau, un scrutin présidentiel se déroule sans la participation du PAIGC.
La Commission nationale électorale (CNE) a annoncé, dimanche 23 novembre 2025, que les premières tendances devraient être connues d’ici le jeudi 27 novembre 2025. Mais sans attendre, deux camps se sont autoproclamés vainqueurs : celui du président sortant, Umaro Sissoco Embaló et celui de l’opposant Fernando Diaz dont le porte-parole déclare que son candidat a plus de 50% des voix exprimées.
Intox ou préparation de l’opinion à un hypothétique contentieux électoral ? Allez savoir : En tout cas, la communauté internationale veille, surtout la Cédéao et les pays voisins comme le Sénégal qui surveillent les élections dans ce pays comme du lait sur le feu pour prévenir toute dérive susceptible de réveiller les vieux démons d’un passé récent qui ne contribuera qu’à déstabiliser l’Afrique de l’ouest déjà fortement menacée par le terrorisme.
ABN
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