Ouvert le lundi dernier, 24 novembre, la 2è édition du congrès international des mines, (appelé sous l’abréviation IMC en anglais) doit prendre fin en principe ce mercredi. Organisé par la Fédération de l’Industrie Minérale (FDIM) en partenariat avec AME Trade Ltd, cet évènement était placé sous le haut patronage du Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, du Ministère de l’Industrie et du Commerce, ainsi que de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE).
Afin de poser les débats sur les grandes orientations du secteur minier africain, IMC Maroc 2025 a accueilli une table ronde ministérielle de haut niveau. En effet, pour étudier sérieusement la question, on ne pouvait trouver mieux que ceux qui portent la vision et les ambitions des Etats africains dans le domaine des mines, notamment les décideurs publics, auxquels se sont joints des leaders industriels afin de débattre de la manière dont le secteur minier peut stimuler la transformation industrielle, la souveraineté nationale et la croissance durable à travers l’Afrique. Cette 2è édition de l’IMC a permis de mettre en lumière le rôle stratégique des minéraux critiques, du développement des chaînes de valeur et de l’investissement responsable.
En plus, pendant que l’Afrique est en train de chercher à redéfinir sa gouvernance des ressources et ses stratégies de création de valeur, cette édition de l’IMC est tombée à point nommée puisqu’ayant permis d’explorer la manière dont les réformes politiques, les stratégies de contenu local et les alliances régionales contribuent à un secteur minier plus inclusif et autosuffisant.
C’est là où les propos de Thiam Tijani, ministre mauritanien des Mines et de l’Industrie, trouvent tout leur sens lorsqu’il appelle les Etats africains à revoir les orientations de leurs politiques dans le domaine des mines, non sans rappeler que : « l’Afrique détient un quart des richesses minérales mondiales, mais son exploitation de ces ressources ne dépasse pas 10 % au niveau mondial ». Il ajoute que « la plupart des minerais extraits sont traités à l’étranger ».
M.N.
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