Le Sénégal vit un moment clé de son histoire en matière de droits humains. Longtemps en léthargie, le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH) connaît aujourd’hui une revitalisation sans précédent sous la direction éclairée de la professeure Amsatou Sow Sidibé. Cette juriste d’exception, agrégée en droit et professeure titulaire des universités, est une figure incontournable du paysage juridique sénégalais. Son parcours, marqué par une expertise académique pointue et un engagement sans faille, en fait l’un des meilleurs choix possibles pour redonner à cette institution sa place et son influence.
Le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ne s’y sont pas trompés. En confiant cette mission à une femme de principes et d’action, ils ont fait le pari d’une gouvernance des droits humains à la hauteur des défis contemporains. Amsatou Sow Sidibé n’est pas une novice dans ce combat. Ministre-conseiller chargée des Droits humains et de la Paix de 2013 à 2016 sous Macky Sall, elle a toujours prôné un État de droit fort, une justice équitable et une meilleure protection des libertés fondamentales.
Une mission de reconstruction
Sa prise de fonction à la tête du CSDH n’a pas été qu’un simple passage de témoin. Elle marque un réveil institutionnel et un retour aux fondamentaux des droits humains. Dès ses premiers jours, elle a posé les jalons d’une réforme ambitieuse visant à renforcer l’indépendance et l’efficacité de l’institution. Parmi ses priorités, la récupération du Statut A, un label de reconnaissance internationale qui avait été perdu en 2012. Cet enjeu est crucial pour repositionner le Sénégal dans les instances internationales et renforcer son influence en matière de plaidoyer.
Mais la professeure ne s’arrête pas là. Elle œuvre pour une transformation législative du CSDH en une véritable Commission nationale des droits de l’homme, dotée d’un cadre juridique plus robuste et d’une autonomie renforcée. Cette initiative, saluée par les acteurs du secteur, permettra au comité de jouer pleinement son rôle de vigie démocratique face aux éventuelles atteintes aux droits et libertés. Sa posture de cheffe de parti politique n’impacte en rien, l’équilibrisme dont elle fait montre envers la légalité des uns et des autres.
Un leadership visionnaire et des projets concrets
Amsatou Sow Sidibé n’est pas qu’une théoricienne du droit. Elle est une femme d’action. Depuis son arrivée, elle a mis en place un plan stratégique innovant axé sur plusieurs piliers essentiels :
Le renforcement des capacités du CSDH à travers des formations et une meilleure structuration institutionnelle. L’accompagnement législatif pour garantir l’alignement du Sénégal sur les normes internationales des droits humains.
L’intégration des droits humains dans les politiques publiques, notamment dans les domaines de l’environnement, du numérique et de l’égalité des genres. La coopération internationale pour renforcer le positionnement du Sénégal auprès des organisations comme l’ONU et l’Union africaine.
Une femme de confiance au service de la nation
Loin des effets d’annonce, la professeure Amsatou Sow Sidibé insuffle un nouvel espoir dans les gisements du droit. Sa vision pragmatique, juridique et pédagogique repositionne les droits humains au cœur des préoccupations de l’État sénégalais, lui conférant une crédibilité renouvelée sur la scène nationale et internationale. Son engagement ne relève pas d’une simple posture institutionnelle, mais bien d’une volonté ferme de transformation.
Son parcours exemplaire et sa rigueur intellectuelle en font une actrice incontournable du renouveau démocratique sénégalais. Elle ne se contente pas d’un rôle symbolique : elle œuvre activement pour bâtir un État de droit plus fort, plus juste et plus respecté. Sa présence à la tête du Comité sénégalais des droits de l’homme marque un tournant décisif pour la protection des libertés et la consolidation des institutions.
Abdou lahad Ndiaye
A.A.N
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