La relance de la Société nationale de consommation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) se justifie par l’état de ses installations industrielles devenues défaillantes, a soutenu son directeur général, El Hadj Ndane Diagne.
“Il y avait un choix à faire, un choix très fort, c’est de dire que l’infrastructure industrielle est défaillante, on ne croise pas les bras et on n’attend pas que l’État fasse quelque chose, ou que quelqu’un vienne faire les choses, ou alors se retrousser les manches, s’engager à fond, faire tout ce qu’on doit faire et tout ce qu’on peut faire pour remettre les machines en marche”, a-t-il déclaré.
Dans le cas de ses quatre unités installées à Kaolack, Ziguinchor, Diourbel et Louga, la SONACOS “a fait tout ce qui devait être pour que celles-ci puissent marcher”, a indiqué son directeur général dans un entretien avec l’APS.
“L’état de l’infrastructure industrielle est au plus mal. La condition n’est pas très bonne, parce que parmi les machines que nous avons, certaines datent de 1932, d’autres ont 40 ans d’âge. Vraiment, on a des machines très, très, très vieilles”, a-t-il relevé.
Cette situation nécessite un changement sur lequel la SONACOS est en train de travailler avec des propositions axées sur la nécessité de renouveler le parc industriel, selon El Hadj Ndane Diagne.
“On a remis en état ce dont on disposait, et on a travaillé avec et touché des niveaux de performance auxquels on ne s’attendait même pas”, a-t-il assuré.
En redémarrant ces unités, a-t-il souligné, “il fallait en même temps assurer le recrutement du personnel et faire de bonnes réhabilitations”.
Pour El Hadj Ndane Diagne, “remettre les machines en marche, c’était le cœur de l’affaire, et il fallait le faire, recruter du personnel, transformer le peu de stock qui existait et préparer aussi l’étape suivante qui était l’ouverture de la campagne” agricole.
“Nous sommes venus, et il fallait amorcer un certain nombre de changements, de renouveaux à apporter pour la société. D’abord, changer clairement les mentalités parce qu’il y a une façon de faire et de gérer qui était là pendant peut-être des décennies qu’il fallait changer, changer l’approche, donner au personnel plus de motivation, mais une motivation par l’exemplarité”, a expliqué le DG de la SONACOS.
Selon El Hadj Ndane Diagne, cette approche “a suscité l’instauration de nouvelles valeurs fortes et partagées que sont l’intégrité, la performance et la responsabilité autour desquelles tout le personnel s’est réuni et a cru en ces valeurs pour pouvoir carrément amorcer les changements que nous voulions pour la société”.
“Nous avions des systèmes informatiques très vieux. Le chantier est toujours en cours, mais on a beaucoup rénové, on a beaucoup changé et on a évolué très grandement sur ce point. Et il y a beaucoup d’autres chantiers sur lesquels nous avons travaillé”, a insisté le DG de la SONACOS.
Il assure que pour le renouveau de la SONACOS, aucun secteur n’a été laissé en rade.
Source : APS
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