Home Mines Fin du différend à propos du complexe minier de Loulo-Gounkoto : la compagnie Barrick Gold et le gouvernement malien signent un accord en quatre points
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Fin du différend à propos du complexe minier de Loulo-Gounkoto : la compagnie Barrick Gold et le gouvernement malien signent un accord en quatre points

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Le différend entre la firme canadienne Barrick Gold et le gouvernement malien avait éclaté en 2023, relativement à l’adoption d’un nouveau code minier par le régime militaire de Transition au Mali. Le nouveau texte prévoit dans ses dispositions l’augmentation des redevances, tout en accordant à l’Etat malien une part plus importante des revenus aurifères.

Ayant constaté que Barrick Gold trainait les pieds en ce qui concerne la mise en œuvre des nouvelles dispositions, les autorités maliennes avaient bloqué ses exportations et avaient saisi environ trois tonnes du métal précieux provenant des filiales de Barrick. En plus, en juin 2025, l’Etat malien obtenait, par le truchement du tribunal du commerce de Bamako, le placement du complexe Loulo-Gounkoto sous administration provisoire.

Mais dès décembre 2024, Barrick avait réagi par la saisine du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) afin de défendre ses droits issus des conventions minières la liant au Mali. La société avait également demandé des mesures provisoires, dénonçant la détention de quatre de ses employés comme un moyen de pression injustifié.

Mais tout est bien qui finit bien, a-t-on coutume de dire. La compagnie canadienne Barrick Gold a annoncé, le lundi 24 novembre 2025, avoir conclu un accord mettant fin à l’ensemble de ses différends avec le gouvernement malien concernant ledit complexe minier qui se trouve être la plus grande mine du Mali.

Cet accord porte sur la résolution globale du contentieux, notamment par la mise en œuvre de quatre mesures majeures : l’abandon de toutes les poursuites et accusations visant Barrick, ses filiales et ses employés, dont certains étaient en détention ; des démarches juridiques pour la libération des quatre employés de l’entreprise ; la levée de l’administration provisoire du complexe Loulo-Gounkoto et la restitution du contrôle opérationnel à Barrick ; le retrait par les filiales de l’entreprise des procédures d’arbitrage en cours devant le CIRDI.

A. D.

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