Plusieurs acteurs politiques du pays ont dénoncé, hier, dimanche, ce qu’ils qualifient de génocide en cours contre le peuple palestinien à Gaza. Ils ont invité la communauté internationale à agir.
Beaucoup d’acteurs politiques sénégalais sont très sensibles à la cause palestinienne. Ceux du pouvoir comme de l’opposition ont dénoncé, hier, dimanche 24 août, « le génocide » en cours dans la bande de Gaza au cours d’une marche organisée sur l’itinéraire Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (Fastef, ex-École normale supérieure)-rond-point Jet d’eau. Cette marche a noté la présence de plusieurs personnalités, dont les députés de Pastef Ala Kane, Guy Marius Sagna, Amadou Ba et Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de la majorité. M. Ba a dénoncé « le génocide à Gaza » et exigé « le respect du droit international et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Le coordonnateur de la Conférence des Leaders de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (Cds), Samba Sy, a, lui, demandé de « briser le silence qui entoure le génocide ». « La Cds condamne, avec la dernière énergie, « ces crimes de guerre incessants, véritables crimes contre l’humanité perpétrés contre le peuple de Palestine assiégé à Gaza, et exprime à ce dernier sa solidarité militante », dénoncent, dans un communiqué publié hier, l’ancien ministre du Travail et ses camarades. Pour eux, « le sort d’une barbarie abjecte fait actuellement au peuple de Palestine par les forces sionistes israéliennes, appuyées par les puissances impérialistes occidentales, est humainement dégradant et socialement inacceptable ».
Allant dans le même sens, And Jëf/Pads-Authentique a condamné « avec colère et indignation le génocide perpétré à Gaza ».
Selon le parti de Landing Savané, « l’armée israélienne use des moyens les plus cruels et inhumains, foulant aux pieds les normes élémentaires du droit international » avec des bombardements massifs sur les villes et quartiers de Gaza. « Ces actes sèment la terreur, la famine et la mort parmi toutes les couches de la population gazaouie, sans distinction d’âge », lit-on dans le communiqué d’Aj-Pads.
Source : Le Soleil
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