Le Sénégal est à un tournant de son histoire. La génération de l’espoir, portée par les Présidents Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, hérite d’un pays au bord de l’asphyxie, acculé par une dette vertigineuse, une économie désarticulée et une société en quête de sens, de vérité et de justice. Le concept Jubb – Jubbal – Jubbanti, lancé par le nouveau régime, s’inscrit dans cette logique de réarmement moral et patriotique.
Mais s’il est vrai que Jubb — la parole donnée — est fondamental, et que Jubbal — l’acte de mettre en œuvre cette parole — est nécessaire, Jubbanti, c’est-à-dire l’alignement entre l’engagement, l’action et la rigueur, représente la dernière lettre, l’épreuve ultime. C’est cette dernière étape, ce dernier virage, qui déterminera si notre pays entame enfin son réel chemin vers l’émergence.
Une lecture rapide des présidences passées
Avant d’explorer ce concept, il est indispensable de faire un arrêt sur image, une lecture synthétique des régimes précédents, non pas pour juger, mais pour comprendre d’où nous venons — car on ne redresse une trajectoire qu’en identifiant les moments où elle s’est brisée.
Léopold Sédar Senghor : Le poète-État
Premier président du Sénégal
indépendant, il a posé les fondations de l’État moderne. Sa gouvernance fut marquée par l’élégance républicaine, l’équilibre entre tradition et modernité, et une rigueur administrative inspirée du modèle français. L’État était encore fort, respecté, respectueux. Mais son pouvoir très centralisé a parfois bridé l’initiative populaire.
Abdou Diouf : Le technocrate républicain
Son successeur a consolidé les institutions avec prudence et diplomatie. Il quitte le pouvoir dans l’élégance républicaine. Cependant, la montée de la demande sociale n’a pas toujours trouvé de réponses structurelles adaptées.
Abdoulaye Wade : L’architecte visionnaire
L’alternance de 2000 porte un homme de vision et d’audace. Son nom est inscrit dans le béton et le goudron du Sénégal pour ses grandes réalisations infrastructurelles. Mais c’est aussi avec lui que les premiers signes de dérive dans la gouvernance sont apparus : clientélisme, personnalisation du pouvoir, fragilisation des contre-pouvoirs.
Macky Sall : Le temps de la catastrophe silencieuse
Son régime a profondément affaibli les fondations de la République. En liant laxisme et impunité, en érigeant le contrôle des consciences en stratégie de gouvernance, il a creusé un gouffre entre les citoyens et l’État. La dette a explosé. L’économie a été livrée aux intérêts étrangers. L’arrogance a remplacé l’humilité d’État. Le Sénégal a vacillé.
Jubbanti comme socle de gouvernance collective : la vérité comme méthode, le peuple comme boussole
Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un passif accablant. Il n’a ni les sept ans des anciens, ni les marges budgétaires. Il doit gouverner avec vérité, dans un monde en crise, face à un peuple plus exigeant.
Jubbanti devient une exigence morale et politique. Il ne s’agit plus de séduire, mais de transformer. Il ne s’agit plus de promettre, mais de réaliser. Et cela dans un contexte où :
1. Le mandat est court : cinq ans.
2. La dette est abyssale, équivalente au budget prioritaire horizon Sénégal 2050.
3. L’inflation mondiale pèse sur nos familles et notre tissu économique.
4. Le peuple sénégalais est plus informé, éveillé, exigeant.
Et surtout, il ne faut pas être amnésique. C’est grâce à la générosité, au courage et à la résistance héroïque et constante du Président de PASTEF, Ousmane Sonko, que ce tournant historique a été rendu possible. Il aurait pu légitimement briguer le pouvoir pour lui-même. Mais dans un acte d’une rare élévation d’âme, il a choisi de porter Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à qui il a tendu la main au moment décisif. Ce choix audacieux et profondément réfléchi a permis de faire éclore une nouvelle page de notre histoire politique. Aujourd’hui, le Président Bassirou Diomaye Faye, avec une loyauté sincère et un engagement sans faille, honore ce geste fondateur avec une ardeur républicaine exemplaire.
Ubuntu : Je suis parce que nous sommes – pour une gouvernance enracinée et partagée
Ubuntu n’est pas un slogan. C’est une philosophie politique, sociale et spirituelle. Dans le cadre du projet national Diomaye–Sonko, Ubuntu redonne du sens au leadership, à la responsabilité collective, à l’éthique de la relation humaine.
Dans un pays abîmé par des décennies de gouvernance autoritaire et opaque, Ubuntu devient le carburant moral de la transformation, l’âme du projet républicain.
Et dans ce sens, Ubuntu complète Jubbanti :
• Jubb pose la parole,
• Jubbal l’applique,
• Jubbanti l’élève au rang d’éthique collective,
• Ubuntu l’incarne dans l’humain.
Une génération, un rendez-vous, une responsabilité
Le Sénégal vit un moment rare. Un pouvoir porté par les urnes, par la jeunesse, par la souffrance et l’espoir mêlés d’un peuple debout. Mais l’histoire nous enseigne que l’espoir seul ne suffit pas. Il faut l’organiser, l’incarner et le traduire en politiques publiques.
Le peuple n’attend plus de miracles. Il attend de la cohérence.
Il attend Jubbanti. Il attend Ubuntu.
Il attend une République qui le respecte et l’élève.
Et s’il est vrai que chaque génération a un rendez-vous avec l’Histoire, celle de Diomaye et Sonko n’a pas le droit de le manquer.
« L’avenir appartient à ceux qui ont la plus longue mémoire. »
— Cheikh Anta Diop
Qu’Allah SWT accorde Sa Bénédiction au duo Diomaye – Sonko, comme Il avait béni le duo exemplaire de Moussa et Haroun, ainsi que celui de Aboubakar et Omar Ibn Khattab.
Que cette entente soit définitivement la répétition du modèle des Gens de la Caverne, mentionnés dans la Sourate 18 du Saint Coran.
Source : Le Soleil
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