La session ordinaire unique de l’Assemblée nationale pour 2025-2026, officiellement ouverte mercredi, va servir à consolider et approfondir les réformes engagées au sein de l’institution parlementaire, a déclaré son président, Malick Ndiaye.
“Cette nouvelle session sera celle de la consolidation et de l’approfondissement des réformes. Faisons de cette session celle de la consolidation des acquis, du dialogue, de l’innovation et de l’espoir démocratique”, a-t-il déclaré.
Le lancement de la chaîne de télévision parlementaire et l’adoption d’un plan stratégique de l’Assemblée nationale pour 2025-2029 figurent parmi les priorités de l’Assemblée nationale, de même que l’élaboration d’un manuel de procédure administrative, financière et comptable.
M. Ndiaye a également cité la finalisation de “la transformation numérique” de l’Assemblée nationale, le renforcement du dialogue citoyen permanent comme faisant également partie des priorités de l’institution qu’il dirige.
L’Assemblée nationale va poursuivre, de la même manière, l’évaluation des politiques publiques et la réflexion sur la réforme constitutionnelle, a-t-il indiqué.
Il a formulé le vœu de voir l’institution parachever la mise en place d’une plateforme électronique de sécurité, pour fluidifier les échanges entre le Parlement et l’exécutif, avant de dresser le bilan de la session écoulée, marquée selon lui par des réformes visant à faire de l’Assemblée nationale “une institution rigoureuse, moderne, transparente”.
Depuis son installation le 2 décembre 2024, la 15e législature “a démontré sa vitalité et son engagement”, avec “21 lois adoptées, 478 questions écrites adressées au gouvernement, deux questions d’actualité débattues, une multiplication des missions de terrain des commissions, un taux moyen de présence de 85% en commission et 74% en séance plénière”, a-t-il détaillé.
Il a également rappelé que deux sessions extraordinaires ont été convoquées à la demande du président de la République, tout en saluant, sur ce point, “le sens du devoir et la rigueur” des députés, toutes appartenances politiques confondues.
La session 2024-2025 a aussi été marquée par l’adoption d’une “loi historique témoignant de notre volonté de renforcer la gouvernance publique”, à savoir la loi d’orientation sur la souveraineté numérique.
Le texte sur la réforme du cadre budgétaire et la loi sur la protection sociale universelle ont été aussi adoptés lors de cette session, en outre marquée par la ratification de plusieurs accords bilatéraux et multilatéraux.
Il estime que parmi tous ces textes, quatre lois votées en août 2025 “ont marqué un tournant majeur”. Il a cité la loi portant création de l’OFNAC, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, celle sur la déclaration de patrimoine obligatoire, le statut et protection des lanceurs d’alerte, en plus de la loi sur l’accès à l’information publique.
“Ces réformes traduisent notre engagement collectif à lutter contre la corruption, à renforcer la transparence et à promouvoir une gouvernance éthique et responsable”, a-t-il souligné.
Le président de l’Assemblée nationale considère par ailleurs que la diplomatie parlementaire a retrouvé, lors de cette première session, “tout son dynamisme tant sur le plan régional qu’international”.
Il a évoqué “la visite historique” du président de l’Assemblée nationale du Vietnam du Sénégal, qui a débouché sur la signature d’accords bilatéraux “majeurs” avec l’exécutif sénégalais.
L’Assemblée nationale du Sénégal a également reçu, au cours de la même période, des délégations parlementaires du Canada, du Maroc, du Japon, du Royaume-Uni, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire et d’autres partenaires, “dans un esprit d’ouverture et de coopération mutuellement bénéfique”.
Source : APS
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