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La souveraineté alimentaire passe par des variétés culturales performantes (technicien)

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La souveraineté alimentaire passe nécessairement par des variétés culturales performantes pour augmenter la productivité, a déclaré le directeur du Centre national de recherche agronomique de Bambey, Ibrahima Sarr.

“Pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, il faut nécessairement avoir des variétés performantes pour augmenter la productivité agricole”, a-t-il dit mercredi lors des “journées portes ouvertes” de l’antenne de l’Institut de recherches agricoles (ISRA) de Nioro du Rip, qui dépend du Centre national de recherche agronomique de Bambey.

Cette initiative offre l’opportunité, pour l’ISRA, “de montrer ce qu’il fait pour augmenter la productivité aux populations, y compris les essais d’adaptation”, selon Ibrahima Sarr.

Il a expliqué que les essais d’adaptation visent à déterminer les conditions dans lesquelles les variétés à expérimenter peuvent être produites et les semences produites, “afin que les gens puissent savoir ce qui se fait pour le maïs, l’arachide, le sorgho, le fonio et le niébé dans cette zone”.

Selon lui, cette démarche permet aux autorités de prendre des décisions ou de faire des recommandations sur les possibilités qui existent pour les différentes zones agroécologiques.

“La production de semences doit être faite pour que sa disponibilité puisse être une réalité dans les différentes agroécologiques du pays”, a souligné Ibrahima Sarr.

L’adjoint au préfet du département de Nioro du Rip, Serigne Fall, a salué cette initiative de l’ISRA qui a permis, dit-il, de découvrir les différentes potentialités de ce département de Nioro souvent méconnues en terme de production agricole, malgré les “excellents résultats” obtenus dans les différentes spéculations.

La souveraineté alimentaire passe par des variétés culturales performantes (technicien)

“Ces journées nous permettent de découvrir les différentes potentialités du département. Et y avoir associé l’administration territoriale et les services déconcentrés, l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) par exemple, ne peut qu’être salutaire”, a relevé M. Fall.

Il dit être rassuré par le fait que d’autres pays viennent s’approvisionner au Sénégal en semences, soulignant que des initiatives de cette nature doivent être élargies à d’autres localités du pays.

Source : APS

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