Le Burkina Faso a inauguré, samedi, le mausolée dédié à son ancien président, le capitaine Isidore Noël Thomas Sankara et douze de ses compagnons assassinés le 15 octobre 1987, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
La manifestation, présidée par le Premier ministre du Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est déroulée en présence de nombreuses délégations étrangères, dont celle du Sénégal conduite par le chef de son gouvernement Ousmane Sonko.
Le Premier ministre sénégalais était accompagné des ministres de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, des Forces armées, le général Birame Diop, et de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.
A la suite des discours officiels, des participants, triés sur le volet, ont eu droit à une visite guidée dans l’enceinte du mausolée. Les Premiers ministres du Burkina Faso, du Sénégal et du Tchad ont eu le privilège de déposer une gerbe au pied de l’imposante tombe du héros de la révolution burkinabé d’août 1983.
La participation à cette manifestation a constitué le point d’orgue de la visite d’amitié et de travail entamée la veille dans la capitale bukinabè par le chef du gouvernement du Sénégal.

Les Premiers ministres du Sénégal, du Burkina Faso et du Tchad à l’inauguration du mausolée du capitaine Thomas Sankara (1949-1987), à Ouagadougou
Dans la matinée du samedi, Ousmane Sonko et son homologue du Burkina Faso ont co-présidé une séance de travail à laquelle des ministres des deux pays ont également pris part.
Elle a débouché sur la réaffirmation des deux pays à renforcer leur coopération dans tous les domaines, y compris sécuritaire. Le Premier ministre sénégalais a ainsi réaffirmé la solidarité et le soutien de son pays au Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.
A ce sujet, les deux parties ont souligné la nécessité d’accroître la mobilisation des efforts et de renforcer le partage d’informations afin de faire face de manière plus efficace à la menace terroriste, la criminalité transfrontalière et les trafics de toutes sortes sévissant dans la sous-région ouest-africaine.
‘’Sur les questions de défense et de sécurité, les deux parties ont souligné l’importance de la mobilisation des efforts et du renforcement du partage d’informations pour faire face efficacement à la menace terroriste, au fléau de la circulation des armes légères et de petit calibre, à la criminalité transfrontalière ainsi qu’aux trafics de toutes sortes qui sévissent dans la sous-région’’, lit-on dans le communiqué conjoint ayant sanctionné la rencontre.
Source : APS
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