La plénière de l’Assemblée nationale examinant le projet de loi portant statut et protection des lanceurs d’alerte a démarré peu après 10 heures, en présence du ministre de la Justice, Ousmane Diagne, venu défendre le texte.
“Les scandales financiers, sanitaires ou environnementaux ont fini de convaincre sur l’importance du rôle des lanceurs d’alerte dans la bonne gestion des affaires publiques ou privées et la préservation de la démocratie”, a fait valoir à ce sujet le garde des Sceaux, cité dans un rapport de l’Assemblée nationale.
Ce rapport résultant des travaux de l’intercommission constituée de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains et de la commission de la culture et de la communication a été lu par le député Youngare Dione, rapporteur de ladite intercommission.
Le parlementaire a aussi rappelé que le Sénégal est signataire de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, adoptée à Maputo, en Angola, le 11 juillet 2003.
Cet instrument juridique international fait obligation aux États parties d’entériner “des mesures législatives et autres pour protéger les informateurs et les témoins dans les cas de corruption et d’infractions assimilées, y compris leur identité”.
Selon le garde des Sceaux, cette loi vise à encourager les citoyens à signaler la fraude, la corruption et les mauvaises pratiques.
“Il ne suffit pas de lancer une alerte pour prétendre à une récompense, mais il faudrait que ces informations aboutissent à des résultats probants dans le déroulement de l’enquête”, a précisé le ministre de la Justice dont les propos sont contenus dans le même rapport.
Source : APS
Laisser un commentaire