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Les parlementaires sénégalais se mobilisent pour la protection du littoral

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Le Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a ouvert ce jeudi le Panel des parlementaires sur la résilience du littoral sénégalais et la protection de ses ressources naturelles. Organisé par le Réseau des parlementaires pour l’environnement (REPES), cet événement coïncide avec le renouvellement du bureau de ce réseau et marque une étape clé dans la réflexion législative sur les enjeux environnementaux du pays.

Dans son discours, renseigne une note de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye a insisté sur l’urgence de mieux encadrer l’exploitation du littoral face aux menaces que représentent l’érosion côtière et l’occupation anarchique des zones littorales. Il a rappelé que le rôle des parlementaires ne se limite pas à l’adoption de lois, mais inclut également un contrôle rigoureux de l’exécutif en matière de protection environnementale.

L’un des objectifs de ce panel est de faire avancer la loi sur le littoral, en identifiant les leviers d’action nécessaires pour sa mise en œuvre rapide. Dans cette optique, le Président de l’Assemblée nationale a souligné l’importance de l’action parlementaire pour intégrer les engagements internationaux du Sénégal dans le droit national.

Il a notamment évoqué la Convention sur la protection et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières en Afrique de l’Ouest et du Centre, dont plusieurs protocoles additionnels sont en cours de ratification. Ceux-ci concernent la lutte contre la pollution, la gestion intégrée des zones côtières, la préservation des mangroves et les normes environnementales pour l’exploitation des ressources minières et gazières offshore.

« Si cette dynamique se poursuit, ces protocoles pourront être intégrés à notre législation nationale, renforçant ainsi notre cadre juridique pour la protection du littoral », a déclaré El Malick Ndiaye.

Au-delà des enjeux nationaux, le Président de l’Assemblée nationale a invité les parlementaires à s’intéresser au rapport Who Owes Who? publié par ActionAid. Selon cette étude, les pays industrialisés devraient 36 000 milliards de dollars aux nations africaines en raison de leur responsabilité historique dans la crise climatique, tandis que la dette extérieure totale de l’Afrique s’élève à 1 450 milliards de dollars.

Source : Le Soleil

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