Alors que le Sénégal s’engage dans une dynamique de relance inclusive, la Banque islamique de développement (BID réaffirme sa confiance dans le modèle de microfinance sénégalais, selon le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione.
Lors d’une cérémonie de signature d’accords avec les institutions de microfinance, le ministre a salué « l’accompagnement constant » de la BID et souhaité le renforcement de ce partenariat stratégique.
« Votre confiance renouvelée en notre pays et votre vision partagée du développement ouvrent une nouvelle ère prometteuse pour la finance islamique inclusive au Sénégal », a déclaré M. Dione, à Diamniadio.
L’événement a permis de formaliser des conventions entre la BID et plusieurs institutions de microfinance (IMF) sénégalaises, visant à intensifier les financements dans le secteur réel.
Selon le ministre, cette signature marque une « étape cruciale » dans les relations entre le Sénégal et la BID, tant sur le plan financier que sur le plan structurel. Il a souligné que l’apport de la BID dépasse le simple financement : « C’est cette chaîne vertueuse que nous activons ensemble aujourd’hui », a-t-il dit, en référence à l’initiative des Coopératives productives solidaires (CPS).
Le ministre a insisté sur le rôle que doivent jouer les IMF partenaires : ne pas se limiter à la distribution de crédits, mais s’investir dans l’accompagnement technique et le développement de chaînes de valeur.
« L’enjeu est de financer, via les instruments de la finance islamique, des unités de production, de transformation et de commercialisation qui ancrent la richesse dans nos territoires et créent des emplois durables », a-t-il ajouté.
Rappelant le rôle central des institutions de microfinance, Alioune Dione a précisé que ces dernières, financées par la BID, interviennent en amont auprès des coopératives, elles-mêmes actrices de la transformation économique locale. Il a par ailleurs souhaité que les IMF s’impliquent davantage dans la structuration des filières et la création de synergies territoriales.
Pour le ministre, le partenariat avec la BID doit s’inscrire dans la continuité, en cohérence avec les ambitions de l’État sénégalais en matière de développement inclusif. Il a notamment appelé à un élargissement des financements aux zones rurales et à une meilleure intégration des femmes et des jeunes dans les dispositifs de financement.
Alioune Dione s’est enfin montré confiant quant à la pérennité de l’engagement de la BID envers le Sénégal, en estimant que le climat de confiance renoué ouvre de nouvelles perspectives pour la microfinance islamique inclusive dans le pays.
Source : Le Soleil
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