Dans le cadre du programme de formation école-entreprise (PF2E), une première cohorte de 60 jeunes apprenants de Kédougou ont reçu ce jeudi, leurs contrats d’apprentissage. Ils vont intégrer diverses entreprises, alliant pratique et théorie.
Cela fait suite à la signature desdits contrats entre les entreprises et les apprenants. Les signataires sont répartis dans les métiers que sont : électricité-bâtiment, commis pâtissier et transformation des fruits et légumes. Au total, 60 apprenants ont été enrôlés dans le cadre de cette première cohorte du PF2E à Kédougou. Au sortir de la cérémonie de remise des contrats d’apprentissage, le chef d’antenne régionale du programme de formation école-entreprise (PF2E) dans la région de Kédougou a d’emblée indiqué que la particularité de ce programme est que les jeunes qui ont reçu leur contrat d’apprentissage vont allier une formation théorique et pratique.
« Mais ils feront plus de pratique que de théorie. Par exemple, pour 70 ou 80% du temps de formation, ils seront en entreprise pour un apprentissage pratique et pour 20 à 30%, ils seront au niveau des établissements de formation professionnelle pour compléter la partie théorique. L’objectif c’est de permettre à ces jeunes apprenants, à la suite de leur formation, de pouvoir intégrer directement le marché de l’emploi. Et leur formation sera sanctionnée par un diplôme d’Etat » à ainsi éclairé Dongo Cissé, le chef d’antenne régionale du PF2E à Kédougou.
Il a précisé qu’il s’agit au total de 60 jeunes qui sont répartis dans trois classes de vingt apprenants. « Au niveau du Crfp (centre régional de formation professionnelle) de Kédougou, on a une formation en commis pâtisserie pour une classe de vingt, au lycée technique de Kédougou aussi, on a une formation en électricité-bâtiment pour une classe de vingt et au niveau du Crfp de Salémata, on a une formation en agent en transformation et stabilisation des fruits et légumes. Et bientôt on va lancer la deuxième cohorte pour les autres jeunes » a détaillé Dongo Cissé.
Il a révélé qu’ils ont décidé de démarrer par des certificats de spécialité professionnelle qui vont durer dix mois parce qu’ils ont jugé nécessaire de permette aux entreprises de la région de s’approprier le programme, avant d’enrôler d’autres entreprises ou d’autres apprenants.
Par ailleurs, l’inspecteur de la vie scolaire, responsable de la formation professionnelle et secrétaire général par intérim à l’inspection d’académie de Kédougou, Mamadou Mballo a fait comprendre qu’avec le parcours professionnel, il y’a plus de pratique et qu’on gagne plus de temps pour être opérationnel. « C’est un secteur qui peut nous valoir beaucoup de succès en termes de développement. Cette journée est l’aboutissement d’un processus. Il y’a eu d’abord des rencontres pour mettre en place le comité régional de suivi, ensuite une prospection dans les entreprises, des rencontres préparatoires pour l’élaboration des contrats… Nous louons la collaboration entre le PF2E et l’académie de Kédougou » a-t-il partagé.
Quant au contrôleur du travail et de la sécurité sociale à l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale de Kédougou, il a salué l’engagement des jeunes et leur volonté d’aller loin au bout de la formation.
« C’est un contrat d’apprentissage, donc ce sont des jeunes qui vont en entreprise pour apprendre. Il faudrait porter une assistance à ces jeunes-là qui ne connaissent pas l’environnement de l’entreprise. Mais aussi il faut de leur part, une discrétion, le respect du secret professionnel. L’apprenant doit faire tout pour s’aligner sur les règles de conduite d l’entreprise, sur le règlement intérieur, sur la conduite et la culture de l’entreprise » a complété Daouda Diop.
Source : Le Soleil
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