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« L’ai-je bien coupée… » D’Amélie Mbaye: Un drame qui met en lumière la violence psychologique faite aux femmes

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La vengeance est un plat qui se mange froid. L’actrice et productrice Amélie Mbaye l’a prouvé dans son court métrage « L’ai-je bien coupée… ». Ce drame met en lumière la violence psychologique faite aux femmes.

Poignarder son ex-amie, découper en morceaux son « minou minou » (sexe) et le servir avec des oignons et ingrédients à son mari qui l’a trahie, il n’y a que Zalika Faye Ba pour le faire. Et avec un sadisme déconcertant. C’est ce drame que nous propose Amélie Mbaye dans « L’ai-je bien coupée… ». Un court métrage qu’elle a écrit, interprété, réalisé et produit grâce à sa maison de production « Amelo Melie Production » créée en 2023, motivée par la volonté « d’être devant et derrière la caméra ».

Ce drame revient sur la violence psychologique faite aux femmes, l’infidélité, la jalousie, la trahison, la haine, la vengeance, la dépression…

Mariée à Charles Ba pendant trente ans, Zalika lui a donné six bouts de bois de Dieu. Tout allait bien jusqu’à ce que Delphine, la collègue et conseillère de son époux, devenue sa meilleure amie à force de la fréquenter, s’immisce dans leur vie privée. Elle ne lui a jamais pardonné de lui avoir volé son mari, sa vie, ses enfants. Elle l’a alors attirée chez elle pour mettre en œuvre son plan démoniaque, machiavélique. Pour se venger, Zalika poignarde Delphine, découpe son « minou minou », la source de son malheur, en fait un succulent plat qu’elle sert à son glouton d’ex-mari qui, sans s’en rendre compte, s’en gave sans se poser mille questions…

Film : « L’AI-JE BIEN COUPÉE… » d’Amélie Mbaye

Internée à l’hôpital pour y subir une cure dépressive, Zalika parvient à s’échapper des lieux…. Dans ce monologue plein de suspense, Amélie Mbaye a réussi à bien se fondre dans la peau de Zalika, alternant les gestes et mimiques, les pleurs ; hurlant tantôt, parlant parfois à voix basse. Son film a été doublement récompensé. D’abord par le Prix de la Meilleure actrice lors de la 21e édition du Festival international du film panafricain à Cannes, (catégorie Meilleure actrice) en octobre dernier, puis un mois plus tard, par le trophée du Meilleur court-métrage au France-Usa International film festival de Los Angeles.

Pour l’actrice et productrice, ces prix ont une saveur toute particulière. « C’est le premier prix de ma propre production. J’en ai pleuré parce que c’est le résultat d’énormes sacrifices », confesse-t-elle. « C’est un court-métrage sur la santé mentale que j’ai écrit, réalisé, produit et interprété. Je souhaite en faire un long métrage pour voir ce qui s’est passé avant, pendant et après le drame », affirme Amélie Mbaye, aujourd’hui engagée dans la défense de la cause de la santé mentale.

Source : Le Soleil

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