Home Economie Aïfa Fatimata Ndoye Niane, BM: « Les coopératives agricoles, au cœur de la modernisation du secteur »
Economie

Aïfa Fatimata Ndoye Niane, BM: « Les coopératives agricoles, au cœur de la modernisation du secteur »

Partager
Partager


Dans un contexte ouest-africain souvent fragilisé par les aléas climatiques et les tensions économiques, une lueur d’espoir a brillé avec le lancement officiel du Programme de résilience des systèmes alimentaires (Prsa). Pour le Sénégal, intégré à la phase 3 de cette initiative régionale, ce programme, qui regroupe huit pays africains, se présente comme une opportunité de bâtir un avenir agricole plus solide et durable.

La représentante de la Banque mondiale, Aïfa Fatimata Ndoye Niane, a d’emblée souligné « l’immense potentiel » transformateur de cette entreprise collective. « Le programme n’est pas qu’un projet, c’est une vision partagée pour une Afrique de l’Ouest résiliente », a-t-elle déclaré avec conviction. Cette vision, portée par une coordination entre des institutions clés telles que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), ambitionne de renforcer la sécurité alimentaire régionale face aux crises récurrentes.

L’espoir suscité par le Prsa au Sénégal se nourrit également de sa récente restructuration, visant un alignement précis avec les priorités nationales, notamment la « Vision Sénégal 2050 », axée sur la souveraineté et la prospérité. « Nous avons intégré le financement des coopératives agricoles, car elles sont au cœur de la modernisation du secteur », a expliqué Mme Niane, illustrant ainsi une réforme majeure porteuse d’une meilleure synergie et d’un impact accru des actions sur le terrain. Face aux défis récents, qui sont, entre autres, les pandémies, la flambée des prix ou les perturbations des marchés, le Prsa incarne « l’espoir » d’une réponse structurée et ambitieuse. « La transformation de ce secteur est plus que jamais nécessaire pour créer des emplois, réduire la pauvreté et assurer une croissance inclusive », a insisté la représentante de la Banque mondiale, soulignant l’urgence d’investir dans une agriculture moderne et attractive pour la jeunesse. L’engagement et la conviction de Mme Niane résonnent comme une promesse : « Nous croyons en ce projet et en sa capacité à changer la donne ». Cet espoir, cependant, est indissociable d’un appel à une mise en œuvre collaborative et rigoureuse, condition essentielle pour que la vision se traduise en résultats concrets et durables pour le Sénégal et l’ensemble de la région ouest-africaine.

Source : Le Soleil

Partager

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ne manquez pas

Un club de jeunes garçons pour mieux sensibiliser au genre à Bakel

Un club des jeunes garçons a été installé à Bakel dans le cadre des efforts visant une plus grande sensibilisation au questions de...

Marché du livre scolaire : les éditeurs invités à s’organiser en consortium

Le directeur du Livre et de la Lecture, Ibrahima Lô, suggère éditeurs de s’organiser en consortium pour mutualiser leurs moyens en vue de...

Related Articles

“Vous m’avez ôté mes yeux”, l’anecdote d’un ministre qui illustre l’importance des statistiques

“Vous m’avez ôté mes yeux”, aurait dit un ancien ministre des Finances...

L’ANSD dévoile les fondements de ses enquêtes

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) ne réalise...

Budget 2026 : la Tva devrait rapporter 1 559 milliards de FCFA

Les chiffres contenus dans la Loi de finances initiale (Lfi) pour l’année...

Sortie du FMI sur la “dette cachée”, une occasion pour le pays de se concentrer ”sur l’essentiel” (député)

 La dernière déclaration du Fonds monétaire international sur la “dette cachée” du...