Le secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), Souleymane Konaté, a réaffirmé, mercredi, à Dakar la volonté de cette structure d’inscrire le concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG) dans une démarche d’assurance qualité, d’équité et de transparence.
‘’De nouvelles exigences font jour, portées par une société africaine en profonde mutation et par des chefs d’Etat de plus en plus soucieux de la qualité des compétences promues à travers les programmes statutaires du CAMES ‘’, a l’Ivorien, assurant que le CAMES s’inscrit résolument dans une démarche d’assurance qualité, d’équité et de transparence dans toutes leurs évaluations scientifiques.
Souleymane Konaté, présidait le lancement officiel, en hybride, de la 22e session d’agrégation du concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur en présence de quelques membres de ce Conseil.
Il a rappelé que cette orientation s’inscrit dans les actes stratégiques 1 et 2 du plan de développement 2024-2028 du CAMES, consacrés à la gouvernance et à la crédibilité des évaluations scientifiques.
Dans cette dynamique, il a cité la modernisation des instruments de travail, notamment, l’organisation à distance des premières épreuves du concours, désormais reconnue pour sa fiabilité.
Parmi les innovations introduites cette année, figure l’adoption d’une charte des membres du jury, élaborée pour harmoniser les pratiques, garantir l’équité entre les candidats et éviter toute subjectivité dans les délibérations.
Le Pr Konaté a salué la contribution des responsables académiques et des équipes techniques, rendant hommage au professeur Félicien Avlessi, ancien président du comité consultatif général et au professeur Ali Doumma, directeur des programmes du CAMES en charge du concours.
S’adressant aux candidats, il les a exhortés à ‘’faire preuve de rigueur, de persévérance et d’humilité ‘’ dans cette épreuve qu’il a qualifiée ‘’d’école du dépassement de soi ‘’.
Il a par ailleurs invité les jurys à exercer leur mission ‘’ avec responsabilité et conscience, car l’évaluation qu’ils conduisent engage la crédibilité du CAMES et l’avenir de l’enseignement supérieur africain ‘’.
La cérémonie a également été marquée par la lecture du code d’éthique et de déontologie, la présentation de la charte du jury, ainsi que la publication de la liste des candidats retenus et des postes ouverts par les Etats membres.
Pour cette 22e édition, plus de 200 candidatures issues de 12 pays africains ont été enregistrées, provenant de 41 institutions d’enseignement supérieur.
Les disciplines concernées sont réparties comme suit : 57 candidats en sciences économiques, 46 en droit public, 41 en droit privé, 40 en sciences de gestion, 21 en sciences politiques et 5 en histoire des institutions.
Ce concours, institué en 1983, vise à doter les universités africaines d’enseignants-chercheurs de haut niveau et à adapter leur recrutement aux réalités du continent, dans un esprit d’objectivité et de transparence.
Source : APS
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