Le centre de santé de Kasnack, dans le district de Kaolack, a accueilli, ce week-end, une équipe de la Ligue sénégalaise du cancer, dans le cadre d’une séance de dépistage et de prise charge des lésions précancéreuses, a constaté l’APS.
Des filles âgées entre neuf et quatorze ans ont également été vaccinées contre le virus du papillome humain (HPV), le meilleur moyen de lutter contre les cancers du sein et du col de l’utérus, selon le médecin-chef du district sanitaire, docteur Niène Seck.
La fondation du Port autonome de Dakar et les autorités municipales de Kaolack, partenaires de ce district sanitaire, en plus d’experts venus de Dakar, ont accompagné ce processus de prévention et de prise en charge des cancers féminins.
Des séances d’échographie mammaire, de mammographie, de colposcopie, entre autres, figuraient au menu de cette activité qui s’inscrit dans le cadre d’un programme élaboré pour tout le mois d’octobre.
Le docteur Niène Seck précise que ce programme prévoit des journées d’offre de services gratuits de dépistage, de prise en charge des lésions précancéreuses, de formation de quarante-deux sages-femmes du district, des secteurs public et parapublic.
“Cette formation était importante parce qu’elle permet aux différentes sages-femmes, chacune là où elle exerce, d’intégrer, dans ses activités de routine, le dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus. Cela va permettre de pérenniser l’activité”, a expliqué docteur Seck, ajoutant que “plus de quatre cents femmes” sont ciblées pour leur permettre de bénéficier d’un diagnostic complet.
Le médecin-chef du district sanitaire de Kaolack a salué la collaboration entre la LISCA, la fondation du Port autonome de Dakar et les collectivités territoriales, une initiative qui doit être pérennisée à son avis, pour permettre à toutes les femmes, où qu’elles puissent être, de bénéficier d’un dépistage et d’un diagnostic précoce.
“Les choses n’étant pas roses, on a besoin aussi que la fondation du Port autonome de Dakar, la LISCA et la commune de Kaolack puissent accompagner davantage les structures de santé, notamment le centre de santé. Parce que le centre de santé est une structure communautaire, accessible géographiquement, culturellement et financièrement”, a-t-il dit.
Le docteur Seck a pour sa part plaidé pour le renforcement du plateau technique du centre de santé de Kasnack en le dotant d’une colposcopie et d’une radiographie.
Il a également souligné la nécessité de renforcer les ressources humaines pour une meilleure prise en charge de la population.
Source : APS
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