Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au gouvernement de faire de la prévention des maladies un principe directeur de la politique nationale de santé, selon le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 avril.
Saisissant l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé, lundi 7 avril, M. Faye a parlé en Conseil des ministres de la nécessité de considérer la prévention des maladies comme un principe directeur de la politique nationale de santé.
‘’Il convient de placer la gestion des patients au cœur des performances du système sanitaire’’, a-t-il dit.
Le chef de l’État a rappelé au gouvernement, au ministre de la Santé et de l’Action sociale notamment, l’urgence d’accentuer la mise en œuvre de mesures hardies de modernisation du système de santé dans tous ses compartiments.
Dans cette perspective, il a appelé au déploiement de la nouvelle carte sanitaire du Sénégal, dans une logique de cohérence, de complémentarité et d’optimisation des infrastructures et établissements sanitaires, de même que des services et offres de soins.
Bassirou Diomaye Faye a évoqué aussi l’importance de finaliser la réforme hospitalière, d’améliorer en permanence la qualité des équipements et du plateau médical, ainsi que la fonctionnalité des services d’accueil et de prise en charge des urgences.
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’améliorer la prise en charge des pathologies chroniques (insuffisance rénale, cancer, etc.), de relancer le programme élargi de vaccination et de présenter un plan quinquennal prévisionnel de recrutement des personnels dans le système de santé publique, en perspective de l’ouverture progressive et de la mise à niveau d’établissements et de structures de santé dans toutes les régions du Sénégal.
Aussi a-t-il demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de prendre toutes les mesures et dispositions idoines, avec l’aide de son collègue chargé de l’Intérieur et de la Sécurité publique, pour lutter efficacement contre la vente illicite de médicaments et l’exercice illégal d’activités médicales et chirurgicales sur l’étendue du territoire national.
Le président de la République a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de même qu’à celui de la Santé et de l’Action sociale, d’améliorer le contrôle des établissements d’enseignement et de formation en médecine, pharmacie et développement sanitaire et social.
Source : APS
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