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COMMANDE PUBLIQUE : Les acteurs du BTP exigent la préférence nationale

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Les deux présidents d’organisations patronales de BTP, mais dans la main.

L’union fait la force ! Ça, les opérateurs
privés du secteur du Bâtiment et des Travaux publics (BTP) l’ont bien compris,
en décidant de mettre en commun les efforts de deux organisations patronales
jadis rivales, notamment le SPEBTPS SNBTP qui engagent, côte à côte, le combat
de la valorisation de ce secteur d’activité à travers la préférence nationale.

 

Les présidents Oumar Ndir du SPEBTPS (affilié au Cnp) et Abdel
Kader Ndiaye du SNBTP (affilié à la Cnes) exigent, à l’unisson, l’application
du principe de la préférence nationale dans l’attribution des marchés publics,
non sans dénoncer le fait que 70% de la commande publique soit actuellement
exécutés par les entreprises étrangères, surtout par des multinationales
turques, chinoises, marocaines, indiennes…

Malheureusement, révèlent-ils, sur les 7.000 milliards de Fcfa
de la commande publique, les 70% sont accaparés par ces multinationales
étrangères.

La position ainsi défendue ne relève pas d’un nationalisme
exacerbé, mais c’est plutôt pour booster l’économie nationale, à travers la
promotion du secteur industriel local. En réalité, il faut que les choses
changent : de leur statut de sous-traitants, les entreprises sénégalaises,
par la voix des deux présidents de ces organisations patronales, veulent
désormais être des co-traitants.

En d’autres termes, ces entreprises veulent être mieux
traitées par les autorités publiques à travers la préférence nationale dans
l’octroi des marchés publics parce que les opérateurs sénégalais du secteur des
BTP ont les compétences et les moyens de réaliser tous les grands travaux de la
commande publique. Dire le contraire serait donc de leur faire un mauvais
procès pour les disqualifier et ainsi favoriser, avec des arguments fallacieux,
les entreprises étrangères.

Par la même occasion, les présidents des deux organisations
patronales du secteur des BTP en appellent à l’assainissement dudit secteur par
la qualification et la classification des entreprises.

Ce message, sera-t-il reçu 5/5 par les autorités publiques en
charge de la gestion de la commande publique ? Une fois reçu,
produira-t-il les effets attendus ? Là, git tout le problème.

ABN

 

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