Lors de la rencontre tripartite entre le Gouvernement, les syndicats et le patronat, le ministre des Finances, Cheikh Diba, est revenu sur le rapport de la Cour des Comptes afin de mettre en lumière les urgences économiques du pays. « Le taux d’endettement du Sénégal est presqu’égal à la totalité des richesses créées sur le territoire », a-t-il révélé. Selon l’audit, ce taux d’endettement est estimé à 99,67 %, a-t-il précisé.
Afin de répondre à ces urgences, le gouvernement a exploré des solutions concrètes. À ce titre, Cheikh Diba a annoncé l’élaboration prochaine d’une stratégie de révision des subventions prises en charge par l’État du Sénégal. « Nous, en tant que ministres, avons des subventions sur le carburant par exemple, alors que nous pouvons nous en passer », a-t-il déclaré, estimant que ces aides pèsent lourdement sur les finances publiques.
Toujours, concernant le carburant, il a précisé que l’aide accordée sera reconsidérée pour certaines catégories de la population, afin de réorienter les ressources vers d’autres projets. D’autres secteurs seront également concernés, l’objectif étant d’avoir un impact direct sur le quotidien des Sénégalais.
Par ailleurs, il a évoqué d’importantes réformes demandées par le Premier ministre, notamment celles du Code général des impôts et du Code des douanes. « Le Premier ministre nous a demandé d’harmoniser ces codes avec la réalité, avec le concours des acteurs », a-t-il affirmé.
Enfin, dans le cadre de la digitalisation, « il nous a demandé d’avoir un outil de dialogue entre toutes les institutions telles que la Direction des Douanes, celle des Impôts… », a-t-il ajouté.
Source : Le Soleil
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