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Les « Jambars », fierté du Sénégal (Par Ibrahima Khaliloullah NDIAYE)

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Régulièrement sollicitées pour des opérations de paix ou opérations extérieures (Opex), les militaires sénégalais y ont souvent assumé le leadership, démontrant ainsi leurs capacités opérationnelles et intellectuelles. Mieux, dans ces Opex ou théâtres sanglants, l’expertise sénégalaise a été très souvent sollicitée pour ramener la paix. D’envoyés spéciaux ou de représentants du Secrétaire général des Nations unies aux postes de commandants de Force onusienne ou africaine, d’illustres sénégalais, militaires ou non, se sont montrés à la hauteur. Et ont été largement appréciés.

L’autre mesure du professionnalisme et du caractère républicain de nos Armées est cette distanciation notée de l’appareil sécuritaire en général, et de l’Armée en particulier, de la politique. Faisant du Sénégal l’un des rares pays à ne pas avoir connu de coup d’Etat militaire. Ce qui crédite le Sénégal d’une Armée professionnelle qui adopte une démarche républicaine dans l’exécution de ses missions régaliennes.

Le succès des Armées sénégalaises se lit d’abord dans l’héritage des Anciens glorieusement préservé. Très tôt les pionniers ont compris la nécessité de doter la Nation naissante d’un appareil militaire solide. La formation est la principale force des Armées qui ont su miser sur de bonnes ressources humaines.

Au Sénégal, il faut être titulaire d’un bac plus quatre pour devenir officier. Le sous-lieutenant, quel que soit sa formation de base, va au 12è Bataillon d’infanterie (Dakhar Bango) pendant une année pour devenir lieutenant. Pour devenir capitaine, il devra justifier d’une certaine ancienneté et réussir au Cours des capitaines. Il lui faudra réussir au Diplôme d’aptitude au grade d’officier supérieur (Dagos) pour être commandant. L’officier supérieur sénégalais se bat donc pour réussir tous ses examens et réussir ses commandements. Il se fera ensuite une fierté d’être breveté de l’Ecole de guerre.

Les Pères fondateurs ont su opérer un bon maillage territorial de notre outil de défense, mais surtout faire en quelque sorte que l’Armée soit le creuset où l’on retrouve toutes les couches et ethnies du Sénégal, loin de certaines Armées dédiées à la protection du président membre de l’ethnie majoritaire qui pourvoit essentiellement le personnel de ces armées.

Le professionnalisme, ce sont également les entrainements, l’apprentissage du métier des armes qui se fait au quotidien dans les casernes. Les militaires sénégalais ont pu également transformer en un cercle vertueux Opint (opérations intérieures, essentiellement en Casamance) Opex-Vie de caserne.

Sur le terrain, les militaires ont toujours adopté des attitudes martiales allant dans le sens de la préservation de l’intérêt des populations, d’abord au Sénégal comme à l’étranger. Se remémorant toujours le concept Armée-Nation qu’ils portent en bandoulière. L’autre pendant de cette posture est matérialisé par les hôpitaux militaires, hôpitaux de campagne, centres médicaux de garnison et, très récemment, par la certification par l’Oms (Organisation mondiale de la santé) de l’Equipe médicale d’urgence (Emu) du Sénégal (premier pays africain à recevoir ce label), une Emu à même de se déployer rapidement. Vous verrez, dans ce cahier « Spécial 4 avril », l’expertise de nos médecins qui ont soulagé nombre de populations africaines dans les pays où ils ont été déployés.

Un remarquable article du médecin-colonel (Cr), Michel Thiakane, intitulé « Un bistouri a brillé de mille feux au pays des mille collines » est proposé dans ce Cahier. Ou encore l’histoire du Service de santé des armées (Ssa) qui revient sur leur grande marche. Les Opex sont abordées tout comme la création, l’organisation et les missions de nos différentes Forces de défense et de sécurité (Fds), militaires comme paramilitaires. Nous revenons également sur la grande montée en puissance de nos troupes tout comme leur modernité, en articulation avec le thème qui veut que nous allions « Vers la souveraineté industrielle et technologique des Forces armées ».

Une fête militaire certes pour rendre hommage à nos « Jambars » qui vont communier avec la Nation en ce jour anniversaire. Mais aussi une fête de la jeunesse avec ces Majorettes des lycées Kennedy et de Notre Dame, symboles de grâce et d’excellence, héritières de nos traditions et actrices, demain, d’un Sénégal meilleur.

Source : Le Soleil

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