Le ministre de la Santé et l’Action sociale, Ibrahima Sy, a relevé, dimanche, en fin d’après-midi, des difficultés en termes d’équipements et ressources humaines dans le secteur de la santé de cette principale région du Sénégal oriental.
‘’Je suis satisfait de la visite parce que j’ai trouvé une belle dynamique soutenue par les autorités administratives et un engagement réaffirmé du personnel de santé mais on a noté des difficultés en termes d’équipements et de ressources humaines [dans la région de Tambacounda]’’, a-t-il déclaré.
Le ministre de la Santé et l’Action sociale était à Tambacounda pour constater de visu l’état des infrastructures sanitaires mais également rencontrer les acteurs de la santé de la région de Tambacounda.
L’autre objectif de la visite du ministre était de partager les grandes lignes de l’agenda de transformation Sénégal 2050, dont, dit le ministre, “la santé a été définie comme l’une des grandes priorités dans le cadre de l’axe qui porte sur le développement humain de qualité et l’équité social”.
Le ministre a insisté sur la question des ressources humaines et des équipements des établissements sanitaires qui selon lui ‘’ est liée au fait que Tambacounda est une vaste région. “Pour les équipements, c’est souvent le matériel roulant, parce qu’on a une vaste région[…] où il est souvent difficile de satisfaire les besoins en termes de ressources humaines”, a-t-il expliqué.
‘’Le ministère va y travailler selon les moyens à nos dispositions à y réponde progressivement en travaillant avec les acteurs pour trouver des solutions qui sont soutenables et fiables pour tous’’, a-t-il promis.
Le ministre a mis aussi en exergue la nécessité de construire dans des régions comme Tambacounda des infrastructures structurantes à même de régler des problèmes multisectoriels.
‘’La réponse à certains problèmes [de la santé] n’est seulement médical, elle se fait parfois en termes d’aménagement du territoire parce qu’il y a souvent un levier sur lequel quand on s’y appuie, on peut régler plusieurs problèmes en même temps”, a dit M. Sy.
“Aujourd’hui, construire une route peut faciliter la connexion entre les zones et la santé en bénéfice de même les secteurs de agriculture, de l’éducation et du transport, c’est pourquoi, il faut construire des infrastructures qui permettent de régler des problèmes multisectoriels’’, a estimé le ministre.
Source : APS
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