Le ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire (MMESS) a signé des conventions avec les institutions de microfinance (IMF) partenaires pour un montant global de plus de 6 milliards de francs CFA, une étape marquant le lancement effectif du Pacte pour l’inclusion financière universelle (PACTIFU).
La cérémonie de signature desdites conventions s’est déroulée mardi, à Dakar, après des “négociations fructueuses” avec les institutions de microfinance concernées.
Selon le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Dione, ce pacte formalise le cadre de collaboration entre le département qu’il dirige et l’Association professionnelle des institutions de microfinance du Sénégal (APIM-Sénégal), pour la mise en œuvre de la stratégie de finance ciblée adoptée en Conseil des ministres du 18 décembre 2024.
M. Dione a déclaré que cette ambition s’est matérialisée par la signature d’une première série de 18 conventions individuelles pour 5.267.020.000 FCFA et la remise symbolique de chèques d’un montant 1.559 129.500 FCFA à 6 institutions de microfinance, pour un montant global de 6.826.149.500 FCFA.
Il a rappelé que dans le cadre de ce Pacte, les financements, qui passeront exclusivement par le canal des institutions de microfinance, seront orientés en priorité vers les acteurs de l’Économie sociale et solidaire (ESS).
Alioune Dione a précisé que ces financements visent la production de richesses dans des secteurs jugés prioritaires, tels que l’agriculture, la pêche, l’élevage, la transformation des produits locaux, avec comme finalité la substitution aux importations.
Ils concernent aussi des projets à impact social pouvant créer ou consolider des emplois et faire reculer la pauvreté dans les terroirs, selon Alioune Dione.
“L’opérationnalisation de ce PACTIFU est une lourde responsabilité. Votre réussite se mesurera à votre capacité collective à transformer les choix stratégiques en impacts tangibles pour les populations vulnérables, notamment les femmes et les jeunes”, a encore indiqué Alioune Dione.
Il a invité les bénéficiaires de ces financements à développer des produits innovants accessibles et adaptés et à appliquer “les plus hauts standards de gouvernance et de reporting”.
“Votre rentabilité doit être inextricablement liée à votre contribution effective à la réduction de la pauvreté et à l’autonomisation. Dans cette dynamique, la finance islamique devra constituer un pilier essentiel de notre développement, au service de la transformation structurelle, notamment via l’initiative des coopératives productives solidaires (CPS)”, a-t-il conclu en s’adressant aux bénéficiaires.
Source : APS
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