La section de Kaolack des Amazones du Fouladou a remis lundi, au ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, mille plants d’arbres et des gabions pour accompagner les activités de reboisement initiées dans le cadre de la campagne nationale de reboisement actuellement en cours.
Les Amazones du Fouladou est une association créée à la veille de la célébration de l’édition 2025 de la Journée internationale des droits des femmes.
Elle regroupe plusieurs femmes ressortissantes du Fouladou, une région historique correspondant principalement à la région de Kolda.
Ses membres s’activent à l’échelle nationale dans des activités de développement.
“Unies, la main dans la main, au service du développement, nous avons remis au ministre Daouda Ngom notre contribution en plants à la campagne de reboisement, qui est l’affaire de tous”, a expliqué la présidente de l’association, Marième Hanne Kouyaté, par ailleurs préfète de Guinguinéo.
Cette action des Amazones du Fouladou s’inscrit dans le cadre d’une initiative locale appelée “Djigénou Kaolack ak garab nguir same alam bi” (Les femmes de Kaolack pour la protection de l’environnement).
Selon Mme Kouyaté, cette initiative a permis de collecter mille plants avec des gabions confectionnés par les Amazones elles-mêmes avec leurs propres moyens, avec l’appui de partenaires.
Ces plants remis symboliquement au ministre de l’Environnement représentent une contribution des Amazones à la campagne de reboisement dans les 41 communes de la région de Kaolack, a indiqué Marième Hanne Kouyaté.
Les Amazones comptent par la suite étendre cette démarche “au niveau territorial, dans les communes, avec l’appui des maires et des services techniques, notamment le service des eaux et forêts, avec les organisations communautaires de base (OCB), les associations de jeunes et de femmes, pour pouvoir opérationnaliser cette initiative”, a-t-elle expliqué.
Les femmes constituent la cible la plus touchée par le changement climatique au Sénégal, dans la mesure où elles sont engagées la plupart du temps dans des ménages pastoraux et agricoles, a fait valoir Mme Kouyaté.
“Face aux effets néfastes du changement climatique, il faut apporter une réponse communautaire, un engagement et un patriotisme pour” plus de résilience et une meilleure adaptation au changement climatique, a-t-elle insisté, ajoutant que ce phénomène “n’épargne aucun pays” et “est devenu une donnée irréversible qui touche toutes les communautés”.
Les femmes de la région de Kaolack sont “unies [et] engagées à participer massivement” à cette campagne de reboisement pour lutter contre la déforestation, le déboisement et préserver les ressources naturelles, a assuré Marième Hanne Kouyaté.
Source : APS
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